Après avoir complété cette unité les élèves seront en mesure de :
L’étude de données satellitaires a récemment permis de mettre en évidence des précipitations plus abondantes autour des villes. Les causes exactes de ce phénomène sont toujours source de débats parmi les scientifiques mais une des hypothèses les plus populaires porte sur l'effet « îlot de chaleur » urbain. Les villes sont faites de matériaux qui absorbent beaucoup de chaleur (le béton, l'acier, l'asphalte, …) et pauvres en surfaces végétalisées qui ont, au contraire, l’effet de rafraîchir l’environnement. De surcroit, les machines présentes dans les villes pompent souvent beaucoup de chaleur dans l'atmosphère. Tout cela fait ainsi que la température moyenne dans une ville peut être jusqu'à plusieurs degrés plus élevée que dans les paysages ruraux environnants. Appelée effet d'îlot de chaleur urbain, cette augmentation de la température peut fournir une source d'air instable qui aura tendance à monter dans l’atmosphère. De plus, les villes avec leurs bâtiments peuvent ralentir ou perturber le passage des vents et des masses d’air. Ainsi, dans les villes, l’air s’entasse (converge) et finit par être poussé vers le haut. En tout cas, que cela soit suite à l’effet ilot de chaleur, ou bien suite à la conformation du terrain, au fur et à mesure que l'air chaud et humide des villes monte, il se refroidit et finit par former des nuages capables de produire de la pluie sur la ville et dans les régions sous le vent.